REPRISE DU TRAVAIL :
À L’ÉPREUVE DU CORONAVIRUS

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La réouverture de nos bureaux nous a demandé une préparation minutieuse. Il va sans dire que nos collaborateurs ont reçu un briefing complet pour pouvoir redémarrer. Il fallait s’assurer que tout le monde se conformerait aux mêmes mesures. Nous avons donc prévu partout du gel hydroalcoolique, nous avons essayé de maintenir une distance de 1,5 m entre chacun d’entre nous et nous avons mis à disposition des kits de désinfection pour décontaminer scrupuleusement tout le matériel qui se trouve dans les studios et en dehors. Cela dit, même si nos bureaux sont de nouveau opérationnels, beaucoup de nos collaborateurs continuent à « télétravailler ».

Mais le personnel n’a pas été le seul à recevoir des instructions précises. Nous avons également remis une série de directives à nos partenaires externes. Notre équipe de nettoyage vient très tôt nettoyer les bureaux et le facteur comme les fournisseurs externes savent qu’ils ne peuvent pas aller plus loin que le hall d’entrée.

Toute notre advert’HOUSE a été équipée de la signalétique nécessaire pour rappeler à chacun les engagements pris : dans la cage d’escalier, sur des sets de table spéciaux dans notre cantine, sans oublier le panneau affiché au bureau de notre assistante car… elle est enceinte ! Nous ne prenons absolument aucun risque.

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« Le MAG » Match

Au cours de cette période, nous ne nous sommes pas cantonnés à la communication de crise destinée à nos clients. Nous nous sommes aussi attelés à la conception d’un nouveau magazine Match. Chaque année, nous créons pour eux 6 éditions, toujours de chouettes projets de A à Z. Nous avons pris un énorme plaisir à pouvoir enfin travailler sur des thèmes sympas et plus légers. En abordant toute une série de sujets attrayants, nous avons redonné un brin de positivité à ce vaste monde.

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Match nous a fourni, comme toujours, un briefing thèmes et produits et nous avons poursuivi sur cette base. Nous avons conçu le magazine dans sa totalité : création, proposition et élaboration de recettes, rédaction sur les différents thèmes, etc.

Pour vous donner une idée, le magazine du mois d’avril vous propose une foule d’astuces pour booster votre système immunitaire avec les fruits et légumes de saison et vous apprend comment remplir vos jardinières avec des plantes et des légumes cultivés par vos soins.

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Match prend aussi fait et cause pour l’environnement. Le nouveau magazine vous en dit plus sur leur présence dans l’app TOO GOOD TO GO, une app qui lutte contre l’absurde gaspillage alimentaire. Ils s’engagent aussi à fond pour la diminution des déchets de plastique et proposent un certain nombre d’alternatives visant à réduire la quantité de déchets en se joignant à eux.

Le nouveau Match Magazine (avril 2020) est tiré à 14.000 exemplaires. Il compte 48 pages de lecture et d’inspiration et est exclusivement disponible dans les magasins Match.

Expérience d'une advert'TEAM confinée

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Maïté

Le bilan (positif ?) après 6 semaines dans mon cocon.
Maintenant que nous avons déjà traversé plusieurs semaines de confinement, j’ai fait un peu le point de la situation. Et le bilan est plutôt positif à mes yeux. 
C’était évidemment assez anxiogène lorsque le gouvernement a décidé de fermer les écoles, etc. et qu’il fallait privilégier autant que possible le télétravail...

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    Mais ce n’était pas tant le fait de combiner enfant et travail qui me préoccupait. Ce qui m’importait surtout, c’était que ma famille reste en bonne santé coûte que coûte.

    Et comme, en plus, je suis enceinte, ce sentiment s’est encore renforcé. Je ne suis pas devenue parano, je n’ai pas fait de stocks et je ne suis pas restée enfermée plus que nécessaire. Non, nous suivons simplement les règles et quand nous sortons, c’est pour aller au supermarché, en solo, mon mari ou moi.

    Je dois toutefois admettre qu’à certains moments, j’ai un peu perdu patience lorsque ma petite fille n’arrivait pas à s’amuser seule quand c’était ‘nécessaire’. Mais d’un autre côté, qu’est-ce qui est vraiment nécessaire ? J’ai très vite eu le déclic : ma famille d’abord, le reste ensuite. On y arrive toujours, ça ne sert à rien de se faire du souci en fin de compte. Une fois que nous avons trouvé notre rythme, tout s’est très bien passé.

    Je ne suis pas seule dans ce cas. Mon mari a également la possibilité de faire du télétravail et nous bénéficions tous les deux d’un autre jour de congé parental en semaine, ce qui est un avantage, c’est sûr.

    Je remarque que je profite vraiment du temps que nous passons ensemble et que je peux me reposer davantage. Fini les trajets et le rush matin et soir pour se rendre au travail et en revenir, et je sens que mon corps en retire les bénéfices. Tout comme notre fille, en fait.

    Elle était déjà propre pendant la journée, mais quand il a fallu passer aux nuits sans couche et donner les tututes aux cloches de Pâques, ça a été plus facile que je n’aurais osé l’imaginer. Et il est incontestable que c’est parce qu’elle est heureuse que nous puissions passer tant de temps ensemble.

    Son instit et ses copines lui manquent, je ne vais pas dire le contraire. Les photos, les vidéos, les appels avec l’instit, elle adore ça. Mais par ailleurs, elle répète souvent : « J’aime bien rester à la maison avec maman et papa. »

    J’espère de tout cœur que le corona disparaîtra vite du pays/du monde, mais d’ici là, je vais encore profiter secrètement de mon cocon.

    Ma petite fille qui dit tout d’un coup : « Tu es ma meilleure amie ! », me lever soudain pour faire un câlin à mon mari chéri, me permettre de porter sans complexes des vêtements de grossesse super-confortables, fermer l’ordinateur et rester à la maison, tout simplement…

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Julia

La période que nous venons de traverser a demandé toute une adaptation. Ne plus pouvoir se rendre au bureau, ne plus pouvoir se déplacer librement, ne sortir que pour aller au supermarché, à la pharmacie ou à la poste… Une adaptation pour tout le pays, que dis-je, pour le monde entier...

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    Personnellement, je suis quelqu’un d’actif, j’aime bouger, je voyage souvent à l’étranger pour rendre visite aux amis du temps où j’étais étudiante, j’organise mes week-ends où défilent amis et famille et je joue au volley trois fois par semaine.
    J’ai aussi une vie professionnelle trépidante, je suis en train de reprendre les rênes d’advert’HYPE avec Florence, je puise de l’inspiration dans les nombreux événements de notre secteur, mais aussi en dehors, je fais partie de plusieurs groupes d’entrepreneurs, etc. Quand tout ça sera fini, je ne saurai plus quoi faire. À vrai dire, nous sommes contraints de ne rien faire – mais là, je parle des activités comme les amis, l’événementiel, les voyages, etc.

    À présent, 8 semaines plus tard, j’ai plaisir à pouvoir travailler depuis ma terrasse (et oui, la plupart du temps, simplement vêtue de mon legging de yoga), de pouvoir me mettre au travail instantanément et quand j’ai terminé, de pouvoir refermer mon portable et aussitôt me détendre. Le fait d’avoir plus de temps, ou plus exactement plus de tranquillité pour lire - et les gens qui me connaissent savent que je m’en suis beaucoup plainte ces derniers temps - est un délassement en soi. En plus de jouer à des jeux de société, de lire, de se promener avec le chien, de faire du vélo (comme bon nombre de Belges, je suppose), une fois toutes les corvées finies dans la maison et au jardin.

    Mais j’aspire aussi secrètement à une « normalisation » de mon quotidien. Même si je suis pleinement consciente que celui-ci ne ressemblera plus jamais à celui d’avant le corona.

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Aurélien

Au niveau professionnel : J'étais assez inquiet sur ma façon d'aborder l'idée du télétravail en tout début de confinement.
Je savais que j'avais besoin d'une ambiance de bureau pour être opérationnel et productif, j'ai donc dû changer mon fusil d'épaule pour adapter mon fonctionnement @home...

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    Me lever tôt, me préparer, m'habiller comme pour aller au bureau, identifier des plages horaires afin de travailler au calme, organiser mon travail versus la vie à la maison avec ma compagne et ses 2 ados.
    Résultat au final plutôt positif qui m'a permis d'accepter que le télétravail soit une vraie opportunité. Moins ou meilleure gestion de stress, meilleur aménagement de l'activité professionnelle cumulée avec l'activité personnelle. Capacité à s'adapter et à rebondir dans des circonstances particulières.

    Au niveau personnel : Il s'agissait d'un vrai test de vie commune. Nous sommes un ménage nouveau. Je suis habituellement perpétuellement en mouvement, beaucoup d'heures sur le lieu de travail, beaucoup d'activités à l'extérieur, toujours en route, en interactions sociales, en contact avec le monde extérieur.

    Depuis le 13 mars, nous avons appliqué le confinement à la lettre sans souffrir de ce nouveau mode de vie.
    Rester à la maison, à 4, nous a permis de nous découvrir encore un peu plus, de nous rapprocher, de mieux nous comprendre, de trouver tellement d'occupations que nos journées sont finalement toujours bien remplies. L'idée de base était que l'ennui et l'exaspération ne trouvent pas leur place dans le foyer et jusqu'à aujourd'hui, nous y sommes arrivés. Fier de ça !

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Colette

Que va-t-on faire de tout ce temps, on n’a pas l’habitude. Les premiers jours, on nettoie la maison à fond, les recoins souvent oubliés, les vitres en faisant coucou aux voisins, apparemment, tout le monde a eu la même idée !

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    Et puis je range, je trie, c’est fou tout ce que l’on garde et dont on n’a plus besoin, je fais place nette dans la maison et j’ai l’impression de devoir l’apprivoiser. C’est vrai que maintenant, ce n’est plus juste un endroit où l’on se posait, fatigué après le boulot, elle devient le centre de ma vie, mon refuge, elle aussi a besoin d’être chouchoutée, je l’ai un peu négligée ces derniers temps. Allez, hop, un petit coup de jeune, il temps de repeindre les murs, repenser la déco, à force de passer en coup de vent, je ne prenais plus le temps de la regarder et puis le jardin... Armée de ma cisaille, j’essaie de discipliner ce qui finissait par ressembler à une jungle. Les jardinières sont vides, les magasins fermés, pas grave, je vais enfin pouvoir tenter le bouturage et ça marche, du coup j’attaque un petit potager !

    Les journées passent vite, ça fait deux semaines que ma voiture n’a pas bougé, pour les courses, c’est parfait avec le vélo, il fait beau et au moins je fais un peu d’exercice.
    Aujourd’hui je teste des recettes avec les légumes achetés chez le producteur local, très envie d’essayer des galettes de lentilles avec un petit pesto de pourpier aux noix... mon fils s’y met aussi, la pâtisserie, c’est son truc, du coup, on passe pas mal de temps en cuisine, à deux.

    Au programme de demain, reprendre mes sculptures !
    P.S. Penser à semer du pourpier, c’était délicieux ce pesto.

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Hervé

« Et si le confinement nous avait vraiment rapproché ? »

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    En 30 ans de vie dans mon quartier, je n’avais jamais autant parlé à mes voisins.

    Je n’ai jamais autant appelé mes oncles et tantes, ma sœur, mon frère, pour savoir s’ils allaient bien.

    J’ai repris contact régulièrement avec des amis de toujours mais toujours éparpillés aux 4 coins du monde.

    J’ai dû me forcer à réaliser que j’allais peut-être perdre ma fille. Les retrouvailles avec mes enfants et ma petite fille furent de vraies retrouvailles.

    J’ai réappris à aimer la vie à deux.

    J’ai aimé faire sourire et danser les pensionnaires et les soignants des homes où nous sommes allés jouer avec la fanfare du quartier.

    Nous avons pris le temps de découvrir la magnifique région où nous habitons.

    Et nous avons vu des enseignes concurrentes hier, rassembler leurs forces pour aider les soignants.

    Et nous avons lu des annonceurs communiquer sur les valeurs qu’ils trouvent essentiels plutôt que sur l’urgence.

    Oui ce virus nous a apporté plus d’humanité, pourra-t ’on s’en souvenir dès notre retour à la vie « normale » ?

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Valérie

Pour moi, il n'y a plus de stress lié aux trajets et cela implique plus de liberté dans mes horaires. Je me sens plus autonome et indépendante...

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    J'ai observé un retour à l'essentiel, j'ai pu me recentrer, réfléchir sur ce qui est vraiment important et sur comment j'imagine l'avenir.
    Aussi, le fait d'être confinée m'incite à chercher et trouver des solutions de moi-même. Je me suis également rapprochée de mes collègues sur le plan privé mais aussi de mes clients sur le plan professionnel.

    Et enfin, j'ai redécouvert mon "chez-moi" et les moments précieux qui vont avec.

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Amandine

Je n’ai pas eu l’occasion dans ma carrière de faire beaucoup de télétravail mais à cause ou grâce à ce confinement j’ai pu découvrir les réels avantages de cette façon de travailler...

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    Le fait de pouvoir organiser sa journée de travail, de ne pas avoir les trajets, de ne pas être interrompu s’avère être vraiment plus efficace. Personnellement, à la fin de la journée, j'ai l'impression d'être beaucoup moins fatiguée et d’avoir été plus productive.

    Le télétravail est cependant un peu moins pratique pour certaines choses, comme lorsque l'on veut se regrouper avec des collègues pour discuter d’un projet et échanger nos idées. Vivant seule, ce confinement a été difficile d’un point de vue social mais il m’a également permis de me redécouvrir, de me retrouver avec moi-même.

    J’ai pu reprendre du plaisir pour les choses simples de la vie de tous les jours. Toute ces choses que l’on remet toujours au lendemain par manque de temps.

    La phrase « prenez soin de vous » a pris tout son sens pendant ce confinement. Cela fait en effet du bien aussi de s’occuper de soi, d’écouter son corps et ses envies.

    Tout simplement se préparer un bon petit déjeuner et prendre le temps le matin avant d’entamer sa journée de travail et cela grâce au temps gagné par le trajet parfois fastidieux pour arriver au travail.

    Pouvoir faire 30 min de sport par jour ce qui dans la vie de tous les jours n’est pas toujours réalisable après une journée de travail.

    Prendre plaisir à cuisiner des plats et surtout avoir le temps de les préparer et de les apprécier.

    J’ai également repris goût à la lecture, qui est une de mes passions et pour laquelle je n’arrivais plus à consacrer du temps.

    Cette situation est en effet très particulière mais elle a je pense permis de nous faire réaliser pas mal de choses sur notre quotidien.

    Il est important de voir le côté positif afin d’avancer au mieux dans le futur.

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Florence

Focus famille proche et apprentissage personnel. Début de l’année, mon mari, mes enfants et moi-même avons déménagé dans notre nouvelle maison, dans les bois...

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    Depuis le début du confinement la nature nous entoure et je sais à quel point j’ai de la chance d’y être. Il se passe toujours quelque chose dans le jardin, une course folle d’écureuils dans les arbres, les faisans, les lièvres et d’innombrables oiseaux en font leur terrain de jeu. Je me surprends très souvent à regarder de longues minutes pas la fenêtres et d’essayer de les retrouver dans cette végétation… et je souris, c’est apaisant, ça fait du bien.

    J'apprends à vivre au rythme de mes enfants, et non pas à celui que je leur impose.

    A partager les moments du quotidien que nous n'avions pas ensemble, faute de prendre le temps, mais de toujours avoir l’impression de courir après…

    Nous avons changé nos routines, ce n’est plus le stress le matin pour partir à l’école et à la crèche et ensuite de s’engouffrer dans les bouchons du ring. Plus de 3 heures de gagné sur les trajets par jour, ça change une femme…

    Alors non je ne me suis pas remise à la lecture, je n’ai pas non plus entrepris de vider toutes les caisses restantes du déménagement, je ne me suis pas lancée dans la pâtisserie.

    Je prends juste le temps, le temps d’être là, dans le moment présent. J’ai mis plusieurs semaines à comprendre que j’en avais besoin, à comprendre comment faire, et je n’y arrive pas toujours. Mais ce que ce confinement m’a apporté, c’est cette amorce d’une vie plus slow et d’accorder le temps qu’il faut à ma famille et à moi-même.

    Au final, tout ça n’en n’est que plus bénéfique pour advert’HYPE. Car le bien-être de l’entreprise passe aussi par celui de ses dirigeantes 😉

Et si on était revenu à l’essentiel ?

Le lockdown et l’arrêt immédiat de l’économie et du commerce ont inévitablement modifié la communication des marques et des enseignes.

Celles-ci ont dû, comme nous toutes et tous, se concentrer sur l’essentiel en période de crise : la solidarité, l’empathie et l’action.

Nous avons assisté à des épisodes inédits quand des enseignes concurrentes hier se sont rassemblées pour soutenir les soignants.

Ou quand ces mêmes enseignes ont mis en avant tout leur personnel mis à rude épreuve

Et nous, consom’acteurs, avons aussi changé nos habitudes de vie et de consommation.

On s’est aussi concentrés sur l’essentiel ; nos familles, nos proches, notre quartier, nos producteurs locaux, nos enseignes alimentaires les plus proches pour nous dépanner au plus vite en oubliant un peu le plaisir des achats d’impulsion.

On a consacré plus de temps à choisir nos produits sur le net.

On s’est toutes et tous habitués à ces rendez-vous digitaux. Etonnés nous-mêmes de l’efficacité de ces réunions à distance. On a surtout découvert le nouveau rythme du télétravail. Le gain de stress par rapport à la route, le bonheur de ces matinées et soirées qui nous donnent plus de temps pour nous et nos proches.

Et si pour résumer cette communication de crise, on pouvait dire que, derrière les messages des marques et des annonceurs, on avait découvert des valeurs plus humaines, plus proches, plus en résonance avec nos propres expériences ?

Et si notre mode de vie actuelle était finalement plus en phase avec ce qu’on est vraiment ?

Les périodes de crise sont toujours des moments d’opportunités, certains annonceurs ont pu trouver le « ton juste », ils ont créé des liens plus forts. Ils ont adapté leurs offres et services à nos nouvelles habitudes de vie et de consommation.

Et nous, consom’acteurs, serons plus complices de ces marques et enseignes qui ont compris que c’est avant tout l’humain qui nous rassemble.